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Ecrire c'est hurler sans bruit.

13 août 2014

La tristesse en bas, la libération en haut...

C'est toujours extrêmement choquant et triste d'apprendre la mort d'un artiste. Robin Williams fait partie de ces grands talents mais envahie d'un spleen irréparable il a préféré s'arrêter là. J'ai retenu cette phrase d'un adictologue et psychiatre parisien Michel Reynaud «les artistes sont souvent des gens plus sensibles, ressentant plus fortement les émotions. Cela fait en général des écrivains, des poètes, des musiciens, des acteurs de grande qualité, mais derrière des êtres souvent anxieux, déprimés, angoissés, bipolaires».

Je trouve cette phrase belle, intense et cruelle mais je pense réelle. Il n'y a pas de perfection, pas d'équilibre dans la vie. On penche toujours plus d'un côté que de l'autre. Il n'y a pas de solution, pas de réponse au bonheur et à la joie de vivre. 

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19 mai 2014

Parce qu'écrire c'est hurler sans bruit

Ce jour est assez spécial pour moi, c’est mon anniversaire. Je me suis levée ce matin en ouvrant la lettre d’une précieuse amie, j’ai ouvert ma porte et ma colocataire avait déposé sur mes escaliers des cadeaux et une lettre me laissant sans mots, m’électrisant des pieds à la tête.
Comme à mon habitude, des larmes ont pris la fuite pour rouler sur mes joues. Quand je suis sortie de chez moi, j’ai vu toutes ces montagnes autour de moi, je suis à Cape town, j’ai 24 ans aujourd’hui et je suis heureuse, comblée et vraiment bien dans ma peau.
Mes jours ne sont pas tous roses et je me rends de plus en plus compte à quel point je suis émotionnelle et sentimentale. Je prends les choses très à cœur, je ressens tout ce que je vis et ça me bouleverse. J’ai pleuré de débordement, je me suis trouvée désarmée, tremblante et brulante face à des émotions qui devaient s’exprimer.
J’ai toujours vécu ma vie intensément et fait les choses que j’avais envie de faire, sans regarder autour de moi, sans écouter les autres. Aujourd’hui je me rends simplement compte que mes choix étaient les bons.
J’ai pleuré parce que j’ai 24 ans aujourd’hui et que ma vie est magique et passionnante. Ça n’a pas de prix, ce n’est pas mesurable.
Les larmes pour moi sont ma façon de faire sortir cette tornade s’agitant dans mon ventre me donnant envie de crier. Au final, la joie et la tristesse sont des éternels meilleurs amis, on ne peut ressentir l’un sans l’autre.
 Je ne suis pas de ces personnes qui aiment la stabilité et l’équilibre. Ma vie est une montagne russe avec des hauts et des bas. Ma vie est un feu ardant qui réchauffe et qui brûle. Ma vie est fait de terrassements inexpliqués, de crash dont je réchappe toujours, de moments d’extases, d’orgasmes me projetant au côté de Zeus.
J’espère, avoir le courage, de maintenir ce chemin jusqu’à la fin. J’espère ne pas baisser les bras et continuer de prendre des risques. On donne tellement d’importance à l’amour dans notre société mais je vous promets, que ce que j’ai ressenti ce matin, c’était fantastique. Ma drogue, mon adrénaline, c’est la vie telle que je la vois, telle que je la vis.
A l’intérieur, je ressens des explosions, des émotions incroyables, uniques et magiques. Certains rêvent de voler, d’autres rêvent du grand amour, moi je ne rêve de rien, je vis mes rêves. C'est banal et facile à dire, mais sortez de votre zone de confortabilité, vous comprendrez. Je ne suis pas prête à vivre et partager ma vie avec quelqu'un. Personne ne m'a jusqu'ici prouvé que le bonheur s'écrivait à deux, j'aime me donner la main et m'emmener au vent. J'aime pouvoir ressentir ce qui n'est décrit nulle part.
Merci à toutes les personnes qui contribuent à ce bonheur. J'ai certes été créatrice de ces opportunités et malgré mon pessimisme et mon acceptation de mon éternelle solitude, certains êtres humains sont des cadeaux du ciel, certaines rencontres vous bouleversent. Je me sens aujourd’hui bénie, et ce sentiment est PUTAIN de bon.
28 octobre 2013

Tu valses, vous valsez.

 

J'avais promis et nous voilà fin octobre, je n'ai rien tenu.

Je suis revenue des États-Unis. Que d'aventures EXTRA-ORDINAIRE. J'ai tellement de choses à écrire, de maux à exprimer mais également je vous rassure de sentiments imprégnés et ancrés qui ont encore contribué à mon évolution et mon épanouissement. J’ai fusionné pour la première fois avec un goût d’éternel et j'ai aimé cela. 

Rappelle-toi du départ. Difficile, elle pleurait dans tes bras et toi, accompagnée de ton angoisse tu la serrais et t'emparais de toute sa force, son odeur, sa sincérité.

Je me suis accrochée à sa main, que j'ai dû abandonner et que je retrouve parfois dans mon sommeil me permettant de flotter doucement dans les limbes d'un amour fraternel pour lequel j'aurais tout donné. Le goût de cette rencontre est si agréable et le lien nous unissant unique. 

Un retour également rythmé par deux pertes, une éclosion de peine jusqu'ici inconnue. Une envie de vivre nouvelle également, une frappe de réalité complexe et tortionnaire. Pourquoi ? Une question simple et vaine laissée sans réponse. J'ai été traumatisée et blessée. Je me suis arrachée à cette notion de temps, qui ne m'attendra pas le jour où mon cœur battra en retraite. J'ai décidé de vivre en dehors de toutes notions créer par l'homme et pourtant elles éternelles, pas comme nous... J'espère que le bonheur existe dans l'au-delà.

Rappelle-toi tout ce que nous nous sommes dit. Rappelle-toi ces nuits d’été dans mes bras. Ces pleures que tu as versé pour mon être et pour moi. A nos éclats de vie, de rires et notre passion.

I won't let anyone step over me, I promise. 

 US

Two bodies, one soul.

28 février 2013

Trop de sentiments

Je m'attache trop, j'accorde trop d'importance à ces personnes là, je me sentais en danger et prendre du recul me fait du bien.

Il est primordial de se recentrer sur soi même, prendre une bouffée d'air, aussi impure soit elle, pour se dire, ouf, je respire toujours même s'ils ne sont plus là. Je me suis sentie dépendante l'espace de quelques semaines, et la routine, tellement confortable, m'a fait perdre pied et surtout m'a fait oublier, ce que je voulais vraiment.

J'ai vécu un truc, bref, mais plutôt enrichissant, une aventure que tu prémédites plus ou moins et qui te fais ressentir des émotions nouvelles. Je ne sais que conclure de cette affaire, j'ai pas envie de faire des choses sans y réfléchir, ce n'est pas moi. Tout ce que je fais, est pensé, réfléchi, et travaillé. Donner l'illusion d'un instant fatal, quand en fait, c'est une course poursuite contre le destin!

C'est finalement, peut être ça mon problème, je pense trop. Je ne suis pas une imbécile heureuse et pourtant, ça doit être rudement cool de l'être. J'aime pas l'habitude, j'aime pas quand ça dure, mais j'ai 22 ans. On soulignera la référence, merci Laurent Boutonnat. J'ai 22 ans, est-ce un problème réelement? Je n'ai pas la réponse mais l'audace d'essayer. L'horloge biologique, les moeurs, la société, la culture vous diront, hurry up ! Mais moi, moi, moi, moi, L , mon infini moi, je ne me sent pas prête, pas envie de copier coller, pas envie de suivre une route, déjà, plus ou moins, tracée. Je veux prendre mon temps, redéfinir les limites et vivre sans regarder autour de moi. J'aimerais tellement ne pas tenir compte de tout ce qu'il y a autour.

Ahhhh ! Sacre bleu, s'il te plait, arrête de t'imprégner en moi, de moi.

Est-ce naturel ?

Tu répondras, promis, en juin 2013, tu seras aux USA, tranquille et l'eau aura coulé sous les ponts, je suis certaine, que cela te fera sourire. Allons, amie, prends toi par la main, et avances tu sais que tu peux le faire, seule.

 

 

 

 

 

16 octobre 2012

Je vais bien ne vous en faites pas.

J'aimerais lui dire tout ces mots, j'aimerais lui faire ressentir ce que je ressens. S'il savait tous les sentiments que j'ai. Écrire ici ce que je ne peux lui dire servira t'-il? Ce blog est mon exutoire, que ces mots sortent, que mon coeur fasse jaillir toute cette peine que j'ai tant de mal à partager. 

Je n'avais plus envie de jouer, j'en ai eu assez. L'amitié hommes/femmes est elle donc possible à la fin? Il n'y a pas de réponse exacte à cette question. Tout dépend de l'être que nous avons en face. Effectivement, j'aime les hommes, mais l'amitié n'a aucun lien avec le désir. J'ai des amis hommes pour qui je n'ai aucun désir et qui (je l'espère) n'en ont point pour moi. Ce n'est ni un dégout, ni un déni, mais simplement une alchimie qui ne se fait pas, comme mettre du sel dans de l'eau l'effet est nul pourtant c'est possible.

Fille ou garçon, je ne suis pas bonne en amitié. Je ne suis pas la plus fidèle, pas la plus à l'écoute. L'égoïsme ronge l'homme comme une maladie incurable, une bactérie sans antibio. On ne veut pas vraiment être généreux, on en est capable, mais on ne l'est pas. On se contente d'accorder de l'importance dans la famille et dans l'amour. Nous sommes 7 milliards d'hommes sur terre, et nous ne nous éprenons que ce cercle restreint de personnes. Oui, vous allez me dire : "mais non, j'ai des amis", oui oui, certes. Les amis viennent, partent, reviennent, leur absence ne vous fait pas suffoquer de malheur. On s'en passe, on aime l'idée d'avoir des amis histoire de se sentir sociabilisé, aimé, populaire.

Tout le malheur des hommes vient d'une seule chose, qui est de ne savoir pas demeurer au repos, dans une chambre.  (Pensées, Pascal p 139 [éd. Brunschvicg])

Eh oui Pascal avait bien compris le pourquoi du comment. S'associe t'on naturellement à l'autre, ou est-ce par commodité? Même si je ne suis pas tous les préceptes de cet auteur. Il avait raison sur ce point-ci. Et bien moi, j'essaie, de "survivre" seule dans ma "chambre". Et en conclusion, j'en suis ni plus malheureuse, ni plus heureuse. Mais une chose est sure, pas de risque de déception. Eh oui, jeunes gens, nous sommes seuls sur cette terre, malgré la cohabitation, malgré l'affection/l'attirance des hommes les uns pour les autres, on ne peut compter que sur soi.

Quand on a compris qu'on était tout seul, on va beaucoup mieux ! 

Choisissez la position qui vous est la plus confortable, n'écoutez pas mes idées "noires" de solitaire aventurières. Mais arrêtez, par pitié, de penser que parce que je suis seule, je ne vais pas bien.

 

Je marche seule. 

 

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18 septembre 2012

La rupture.

Trois ans et l'envie revient. Pas d'autres explications. 

J'avais dit, et MERDE, j'ai sauté. Ma peur était-elle justifiée? Non.

Je n'avais aucune maitrise du sujet. Simplement lu des bouquins, partagées des expériences, vu des telenovelas bidons et j'en parlais comme si j'avais imaginé l'épreuve.

Au final, la rupture en soi, n'est pas si dure. On veut faire les choses en douceur. C'est vrai, il est parfois possible, et tout est une question de timing et de chance, une page peut se tourner à la seule force du vent. Le fait est que dans la plupart des situations c'est à la main que revient la tâche de tourner les pages, d'une manière affirmée, avec une volonté ferme.

J'ai attendu que le vent tourne... J'ai tout fait pour. Après avoir relu la page des milliers de fois, je me suis lassée. J'étais attachée à ce passage dont je connais les moindres mystères. Mais quand on arrive à la fin et qu'on remonte automatiquement vers le haut de cette page, on a de plus en plus de mal à relire le passage et de moins en moins d'envie. 

Le jour où ... la page s'est tournée. Vous voulez savoir ? J'ai d'abord cherché, avec 50% de mes moyens à retourner la page dans l'autre sens. Je me suis rapeller, tous les moindres passages, j'ai sauté ceux qui me plaisait le moins. J'ai plongé la tête la première dans un déni innommable. Heureusement, la porte était scellée. Je dis heureusement, car le voile de la brutalité embrumait mes réels désirs. 

Pendant ces trois ans, rêveuses, je pensais, le sourire aux lèvres, au reste du livre. Je parlais à l'encre, et je lui disais, j'aimerais tellement me glisser derrière les pages, les enchainer, déchirer cette vieille page et la jeter aux oubliettes. Et maintenant que c'était le cas, que cette page n'existât plus que dans le passé, je cherchais à la retrouver. 

Maintenant, j'écris ma vie, le destin reste présent, il tombe parfois des mots, des phrases et même des images dont je n'ai pas le contrôle. Mais le synopsis principal, j'en suis la maîtresse. Et gourmande de ce plaisir je ne retournerais en arrière pour aucune raison. Le souvenir de cette page est à la fois ma faiblesse principale, mais une source de force et une expérience enrichissante. 

Les notes de musiques s'enchainent gracieusement sur la portée du temps, et le pincement au coeur de l'hésitation n'est plus qu'un mauvais souvenir. 

Je ne blâme pas l'amour, je ne le renie pas. J'ai besoin d'autre chose, et j'apprends à aimer la vie de tout mon être, du haut de mon mètre soixante-seize, avec moi passée, mais surtout ... Un futur qui se dessine doucement au loin et qui me laisse brûlante d'envie .... DE VIVRE. 

19 octobre 2008

Bim

La    Littérature   est la preuve que la vie ne suffit pas.


19 octobre 2008

Certitude incertaine

Comment savez-vous si la Terre n'est pas l'enfer d'une autre planète ?

 

 

 

 

 

24 septembre 2008

Et merde j'ai sauté, quand il a sauté !

Ca y'est ... MERDE ... Le picotement des yeux, la gorge qui se serre, le cœur qui s'emballe tout ça quoi ... Ca fait chier d'être embarquer dans le tourbillon, on essaie d'en rester le plus loin possible puis le bonheur nous rattrape, on se laisse aller, on s'abandonne, on s'aime ...

On veut se faire croire que l'instant présent est le plus important mais les idées noires nous rattrapent souvent très vite ... On pense ... On pense au moment ... On pense au moment où ... On pense à la fin ...

Et rien que ça, peut tout gacher. Mais seulement si on s'autorise à y penser. Comme être défaitiste et pescimiste fait partie entière de la destruction d'un être humain j'ai décider d'arréter de penser ce qui vous le savez autant bien que moi est IMPOSSIBLE ...
Que veut dire vivre au jour le jour, est-ce qu'on a le choix de vivre autrement ? Je ne crois pas mais encore la croyance est l'évocation d'une probable vérité donc ... Je ne crois pas qu'essayer de vivre autrement qu'au jour le jour aboutisse à quelque chose ... Je pense plutot que plus on construit plus on détruit. Bref pour ma part j'essaie de vivre chaque instants instantanément ... Mais est-ce que je vais y arriver ? Réponse dans dix milliards d'années quand les étoiles s'accoupleront ...


 

Le premier soupir de l'amour est le dernier de la sagesse(A.Bret)

L.T

17 août 2008

Le retour.

 

Le retour au normal est toujours un choc.


Je voulais m'en aller, je voulais courir, vite et bien. Je voulais m'enfuir, oppressée et retourner là-bas. Maintenant, que tout cela est terminé, que faire?


La présence de leurs cœurs, de leurs voix qui se mêlaient et de leurs pleurs me manque ...
Cette expérience unique m'a fait faire milles grands pas en avant, mille sauts en un éclat de maturité.

Merci.


Il n'y a que dans la dureté des choses, dans la difficulté, dans l'épreuve que nous prenons conscience de la consistance, de la matière, du contenu, des contours, de la couleur de la vie.
Je n'ai pas tout vu, ni tout vécu mais la lueur de leur yeux ne m'a fait qu'apprendre davantage de choses sur la vie.

Une expérience unique, inimaginable, triste, difficile, inattendue mais sentimentale. Le sentiment nous fait grandir et les larmes que j'ai verser ne sont que le fruit d'une avancée, la responsabilisation qui s'installe, la peur, le retour en arrière souhaité, l'impression d'être trop utile, être là uniquement pour les autres en bref GRANDIR et la fusion de milles questions a provoqué chez moi la douce et salée vague d'une liqueur de chagrin et de peine. Mais je reviens heureuse. Chaque enfant avait son petit truc, sa petite manie, sa petite tendresse, sa peine, son bonheur. Une équipe réelle qui nous fait prendre conscience du mot : s'épauler, s'entraider.
En bref une expérience enrichissante comme jamais, un bond vers l'humanité et un océan de nouvelles  émotions inconnues jusqu'à présent.

TOUS je les garde au fond de mon cœur et pourquoi ? Parce que l'amour a été présent pourquoi? Parce tout nous viens du cœur et nous ne sommes guidés que par les émotions.
Merci.

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